Septembre 2020, une institutrice a été condamnée à 1 an de prison avec sursis pour homicide involontaire après avoir donné deux crêpes à un de ses élèves alors âgé de 6 ans.
Les faits ont eu lieu il y a deux ans lors d’un carnaval dans une école à Villefranche-sur-Saône.Â
Le petit garçon était allergique au lactose et faisait l’objet d’un Projet d’Accueil Individualisé, le PAI.Â
C’est un document stipulant les troubles de santé de l’enfant, et des consignes strictes à suivre.
Le petit garçon ne pouvait pas manger de crêpe, la maitresse lui en a quand même donné 2, alors que l’enfant insistait pour en avoir, lui disant qu’il en mangeait chez lui ; elle apprendra plus tard qu’il mangeait chez lui des crêpes à l’eau.
Dans son dossier PAI était écrit : « tolère des traces » ; des mots que l’enseignante dit avoir mal interprété.
L‘enfant est décédé d’un choc anaphylactique mortel alors qu’il rentrait chez lui avec sa mère.
Ce qui m’interpelle dans cette histoire et que j’entends trop souvent : c’est la banalisation de l’allergie !